Une étude publiée dans l‘ American Journal of Clinical Nutrition en décembre 2011 a bien établi l’importance de la choline dans les capacités cognitives du cerveau et notamment pour la mémoire.
La choline est le précurseur de l’acétylcholine, un neurotransmetteur du système nerveux. La meilleure source de choline naturelle est la certainement la phosphatidycholine (la lécithine) notamment la lécithine marine (oemine mer fort) où elle se trouve associée au phosphore et aux oméga 3 DHA.
C’est justement la perte des neurones cholinergiques qui est associée à une altération de la fonction cognitive, en particulier à la perte de mémoire et à la maladie d’Alzheimer. Cela conduit à une atrophie du cerveau et notamment à une baisse de la conduction nerveuse électrophysiologique de la substance blanche.
L’objectif de l’étude était de déterminer si une relation existe entre l’apport en choline alimentaire, la fonction cognitive, et la morphologie du cerveau. Pour cela une cohorte de 1391 sujets (744 femmes, 647 hommes ; de tranche d’âge comprise entre 36-83 ans ; en moyenne d’âge: 60,9 ± 9,29 ans) ne présentant pas de démence a été choisi au hasard. Les auteurs ont évalué les capacités neuropsychologiques des patient et réalisé une IRM du cerveau. Les quatre facteurs neuropsychologiques étudiés étaient : la mémoire verbale, la mémoire visuelle, l’apprentissage verbal, et la fonction exécutive. L’IRM mesurant le volume cérébral. Les meilleurs résultats furent obtenus chez les patients qui absorbent plus de choline ; ces patients ont une meilleure mémoire visuelle et verbale et cela indépendamment de l’âge et du sexe. L’apport en choline sur le long terme était inversement proportionnel aux risque de sclérose cérébrale controlée à l’IRM.
On trouve la choline sous forme phosphatidylcholine dans l’huile de krill ( oemine Krill NKO) et la lécithine marine (Oemine Memo ou Oemine mer fort)
Poly C, Massaro JM, Seshadri S, Wolf PA, Cho E, Krall E, Jacques PF, Au R. The relation of dietary choline to cognitive performance and white-matter hyperintensity in the Framingham Offspring Cohort1,2. Am J Clin Nutr. 2011 Dec;94(6):1584-91.