La prostate
La prostate : Comment prévenir les problèmes prostatiques
La prostate peut être le siège de 3 problèmes : l’inflammation (prostatite), l’adénome et le cancer. Ces pathologies sont assez fréquentes et peuvent être prévenues. Mais il faut s’en occuper bien avant leur survenue. En règle générale, la bonne attitude consiste en une prévention dès la quarantaine.
L’adénome de la prostate est une augmentation de la taille de la glande. C’est l’hypertrophie bénigne de la prostate. Elle touche près d’un homme sur 3 et commence à se développer vers la cinquantaine. Ce n’est pas une maladie mais plutôt un trouble fonctionnel. La prostate commence à prendre du volume ce qui peut engendrer des troubles urinaires. Ils associent des besoins impérieux d’uriner, notamment la nuit, une gêne plus ou moins marquée à la miction, une faiblesse du jet et parfois une envie d’uriner après la miction car la vessie ne se vide pas correctement. Il reste un résidu lié à la compression du bas fond vésical par la prostate.
Le diagnostic est établi par échographie et dosage du PSA.
Le cancer de la prostate n’entraîne pas forcément les troubles décrits précédemment, car il n’est pas toujours associé à une augmentation du volume de la glande. Et bien souvent le diagnostic n’est fait que par un dosage du PAS avec mesure du rapport PSA libre/ PSA total ; si le PSA total est augmenté au-delà de 4 associé à un pourcentage bas (inférieur à 20%) du PSA libre, on doit suspecter un cancer de la prostate. Le cancer n’est pas la conséquence de l’adénome et ce sont deux problèmes de santé bien différents. Son diagnostic ne peut bien souvent être confirmé que par des biopsies.
La prostate peut aussi s’enflammer. C’est la conséquence de l’adénome lorsqu’il comprime les voies urinaires. Cette inflammation n’est donc pas toujours le signe d’une infection. Dans certains cas, elle peut même être secondaire à la prise de certains médicaments. Les dérivés de l’atropine peuvent ainsi aggraver l’adénome, notamment les anti-diarrhéiques, certains antidépresseurs, certains antihistaminiques, antispasmodiques, antiparkinsoniens et neuroleptiques. Les tranquillisants également sont parfois mis en cause.
Lire la suite : Quelles ont les précautions à prendre pour éviter les risques prostatiques.