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L’hyperactivité de l’enfant

L’hyperactivité touche environ 5 % des enfants. Elle associe un déficit de l’attention et une activité débordante.

  Docteur Paul Dupont ancien chef de clinique de nutrition

 

Définition

Il s’agit d’un trouble qui touche environ 5 % des enfants, et qui associe un déficit de l’attention et une hyperactivité. Il ne faut pas confondre cela avec la turbulence ou l’agitation. C’est aussi à différencier du caractère parfois agressif et capricieux de l’enfant. Le syndrome d’hyperactivité se caractérise avant tout par un déficit de l’attention et de la concentration. Il n’est d’ailleurs pas toujours  associé à de l’agitation physique, notamment chez la fille. Ce trouble peut être passager car lié à des carences. Mais il peut aussi persister ensuite chez l’adulte. Il est alors difficile à diagnostiquer.

les signes de l’hyperactivité de l’enfant

L’hyperactIvité se caractérise par trois symptômes :

  • Un déficit de l’attention : l’enfant ne fait pas attention à ce qu’on lui dit. Comme il ne se concentre pas suffisament, il a du mal à apprendre. Par exemple il a du mal à retenir le sens des consignes et à les mémoriser. Et de ce fait il ne respecte pas ce qu’on lui dit.
  • Un tempérament impulsif : ce n’est pas simplement de l’impatience, mais un ensemble de comportements qui manquent de cohérence. Il agit brusquement, sans crier gare, de manière imprévisible avec des actes parfois agressifs.
  • De l’hyperactivité : Elle est la conséquence du manque d’attention et se traduit par une difficulté à rester au repos. L’enfant bouge tout le temps, touche-à-tout, a du mal à organiser ses activités et à s’engager dans un travail qui demande une attention soutenue. Par exemple, il a du mal à accepter les devoirs scolaires, l’apprentissage, les travaux ménagers.

les causes

Parmi les causes de ce trouble, il y a tout d’abord l’excès de sucres : 

« Chez les enfants et les adolescents l’addiction au sucre provoque une tendance à l’hyperactivité et une baisse de l’attention. La fréquence de ce trouble ne cesse d’augmenter depuis près de 20 ans. Cependant, des études contradictoires n’ont pas permis d’affirmer que le sucre était le seul en cause. D’après certains, les succédanés du sucre et notamment l’aspartame pourrait aussi être en cause. Aux États-Unis, où près de 10 % des enfants sont touchés, diverses études ont aussi montré qu’il y avait une association entre l’obésité l’excès de sucre et un déficit d’attention. Notamment c’est l’excès de fructose de sirop de maïs qui serait en cause. L’arrêt du sucre et son remplacement par des sources de phospholipides peuvent à eux seuls rétablir l’équilibre. »* Extraits du livre : Comment gérer sucre et surpoids de manière naturelle

sucre et santé

Les autres causes

On incrimine aussi de possibles intoxications:

  • par les métaux lourds, plomb et mercure,
  • mais aussi l’intoxication par le fluor. Cet halogène entre en compétition avec l’iode. Or l’iode intervient dans l’idéation et le bon fonctionnement du cerveau.
  • L’intoxication par l’aluminium a aussi été envisagée.
  • Enfin, le tabagisme des parents, la pollution. il s’agit surtout de la pollution urbaine notamment par les nanoparticules de diesel. Car ces particules pro oxydantes peuvent aggraver les troubles. Comme tout ce qui va perturber l’oxygénation cérébrale et qui diminue le fonctionnement du cerveau.
hyperactivité liée au tabac
enfant hyperactif par tabagisme passif

Corriger les carences  en cause.

Le traitement naturel le plus efficace actuellement est une supplémentation par des micro-algues vertes et en phospholipides. Il vaut mieux en effet faire appel à ce genre de soins plutôt que de donner aux enfants des calmants, comme c’est le cas dans certains pays. On peut ainsi proposer le protocole suivant :

  • Oemine Klamath, 1 à 3 gélules par jour selon l’âge. Cette algue se révèle immédiatement active chez les enfants hyperactifs. Avec une nette amélioration à la fois de leurs troubles de l’attention et de la concentration qui est la source de leur hyperactivité. Elle apporte au cerveau les précurseurs de la phényléthylamine, une molécule psychoactive qui favorise l’apaisement et la sensation de bien-être.
  • -Oemine Mémo, 2 gélules par jour. Il s’agit d’un apport de phospholipides marins riches en oméga-3 DHA. Ce sont les précurseurs des hormones du cerveau qui contribuent à la mémoire et à la concentration.
  • -Si l’on craint une accumulation cérébrale de mercure, de plomb ou d’aluminium, il est possible d’associer à cela la prise concomitante de Oemine Chlorella : cette autre micro-algue agit par le biais de phyto-chélateurs. Ces substances végétales captent les métaux lourds et favorisent leur élimination. Il est possible d’en faire des cures de un à trois comprimés par jour pendant 8 à 10 jours.
  • -Si l’enfant a tendance à être frileux, il se peut également qu’il manque d’iode. Et dans ce cas une supplémentation par deux gélules de Oemine Iode se révèle utile en cures longues de trois mois.
  • – Enfin, si vraiment on veut calmer la nervosité et l’hyperactivité induite par le manque d’attention, on peut donner à l’enfant des gouttes d’AVENA HATM à la dose d’une goutte par kilo et par jour. Cette plante a deux intérêts : d’une part elle favorise l’oxygénation du cerveau ; cette action est immédiate mais ne persiste pas à l’arrêt de la prise. Parallèlement la plante un effet directement calmant et apaisant du système nerveux. Article lié : Les carences chez l’enfant  Rentrée scolaire et compléments alimentaires 

algues contre hyperactivité

 

livre pour lutter contre le surpoids

*Extraits du livre : Comment gérer sucre et surpoids de manière naturelle