(English) Psoriasis : soins naturels
Psoriasis, stress et optimisme
Mais le psoriasis n’a pas qu’une cause métabolique, il est également lié au stress et aux modes alimentaires. Bien qu’elles n’en soient pas la cause, ces perturbations peuvent le déclencher. On peut remarquer un effet que le psoriasis apparaît la plupart du temps après un grand choc émotionnel. Qu’il s’agisse d’un deuil, d’une rupture ou de changement brusque d’activité professionnelle, l’événement provoque un emballement du système nerveux sympathique avec comme conséquence une surconsommation de neuromédiateurs nerveux. C’est d’ailleurs notamment par ce biais que la lécithine agit car elle permet de reconstituer le stock d’hormones apaisantes du système nerveux.
Il est possible de conseiller aux personnes souffrant de psoriasis une conduite en 3 points, représentés de manière mnémotechnique par les trois premières lettres du mot psoriasis : P comme patience, S comme soleil, O comme optimisme. Patience : car aucune plaque ne peut guérir en un clin d’œil. Jamais en moins de trois mois (on peut faire remarquer au passage qu’une des plantes employées autrefois pour soigner les maladies de peau, notamment le psoriasis, se nomme la patience). Soleil : car chacun sait que ses rayons soignent cette maladie. Le soleil régule la cicatrisation de la peau et lui fait synthétiser de la vitamine D, utile pour contrôler la régénération de l’épiderme. Il est aussi revivifiant et redonne le moral. Optimisme : car c’est le meilleur moyen de vaincre ses soucis en les reléguant à leur vraie place, c’est-à-dire en les relativisant ou, pour prendre une image, en les mettant quelque temps au placard, dans un sac bien noué. Cela ne signifie pas qu’il faut prendre les choses à la légère mais qu’il est indispensable, sans les traiter par le mépris, de s’en remettre en quelque sorte à la providence, de rester joyeux malgré les désagréments de la vie et, enfin, de libérer son esprit de l’influence des aspects négatifs de l’existence.
Si le psoriasis se maintient, c’est que nous gardons en nous des regrets, des remords que nous ne pouvons pas formuler, parfois des rancunes. Tout cela crée un sentiment désagréable et des émotions intérieures discordantes : par exemple si nous n’avons pas accepté un deuil, un changement… Si la rupture est mal consommée, elle provoque une mise en route d’idées fixes émotionnelles morbides ; dans le cas du psoriasis, ce sont des soucis émotionnants et angoissants ; ils ne nous quittent plus et nous accompagnent tout au long de notre vie. C’est cela aussi le psoriasis : comme des marques, des plaies de l’âme.