Pages Menu
English
Français
Rss
Categories Menu

Publié le juin 12, 2021 dans Actualités, Conseils Santé

La convalescence post COVID

La convalescence : Comment retrouver des forces après la COVID ou toute infection virale

Qui ne s’est pas senti fatigué après une période infectieuse virale ? n’ y a-t-il pas un temps de récupération pour que corps reprenne ses fonctions normales ? Il s’agit en fait de la convalescence : une période pendant laquelle nous nous retrouvons dans un état intermédiaire, qui n’est pas encore celui de la guérison complète. La maladie peut paraître guérie, mais nous n’avons pas forcément récupéré tous nos moyens, notre bien-être et notre parfaite santé. Pendant la phase de convalescence, l’organisme à donc besoin d’aide pour reprendre des forces afin de recouvrer toutes ses capacités.

La convalescence n’est pas considérée comme une maladie ;

Pourtant une période de convalescence est toujours plus ou moins longue ; elle n’est cependant pas traitée par des médicaments. Pourtant, dans certains cas, la convalescence ne se passe pas toujours très bien. Soit parce qu’elle est longue et émaillée de troubles fonctionnels, soit parce qu’elle ne conduit pas forcément à un retour complet à la santé, faisant alors craindre des rechutes de la maladie, soit en raison de séquelles possibles souvent difficiles à traiter car parfois inexpliquées.

La convalescence d’une maladie virale :
Dans cet article, et à titre d’exemple, nous évoqueront ce sujet en relation avec l’infection par le coronavirus, car les troubles persistants après la pathologie sont excellemment décrits par les scientifiques. Il s’agit de douleurs, fatigue, gêne respiratoire, troubles de l’odorat ou du goût, troubles digestifs et cutanés.

Mais de toute manière, quelle que soit la maladie virale dont on a souffert de manière aiguë, la période de convalescence devrait nécessiter de se supplémenter par un certain nombre de compléments : ils sont utiles pour rétablir l’équilibre par action sur le terrain. Ils peuvent aussi contribuer à réduire les troubles fonctionnels, voire les séquelles, induits dans l’organisme par un virus.

La convalescence : quelques nutriments utiles.
En période de convalescence on peut proposer après une infection virale, quelle qu’elle soit :

1 : Apporter des phospholipides et des antioxydants, par la prise quotidienne de 2 capsules matin et soir d’Oemine krill NKO pendant 10 jours ; puis par la suite une seule capsule 5 jours sur 7, pendant deux mois. C’est une huile particulièrement riche en antioxydant, qui va limiter le processus inflammatoire résiduel tout en favorisant la récupération d’une bonne fonction neurologique et cardiovasculaire. Ce produit contient en effet une bonne quantité d’oméga-3 EPA/DHA, mais également des phospholipides qui rendent ces acides gras essentiels mieux absorbés et fixés dans les cellules. Par ailleurs ce complément alimentaire est un fluidifiant sanguin, utile notamment après la COVID (sauf qu’il est bien entendu déconseillé si on prend des anticoagulants).

2 : Apporter du magnésium et des vitamines B, pour rétablir l’équilibre neurovégétatif cardio-respiratoire qui peut avoir été perturbé par la maladie. On peut pour cela conseiller la prise de 3 gélules d’Oemine MAGNEGERM B6, B9, B12. Ce complément vitaminique, extrait de germes de sarrasin, va contribuer à réduire la fatigue, à rétablir des fonctions normales du sang, du système nerveux et du système immunitaire. Il faut en effet savoir que lorsqu’on a subi une atteinte virale respiratoire, la synchronisation entre la fonction cardiaque et respiratoire peut avoir été déséquilibrée. Le cœur bat à un rythme adapté à la fréquence respiratoire. Pendant une infection, et surtout s’il y a une baisse d’oxygénation du sang, la fréquence cardiaque et respiratoire s’accélère. Le retour à l’équilibre peut être suivi d’un asynchronisme entre ces deux fréquences. Le système nerveux autonome doit alors rétablir un accord harmonieux. C’est ce à quoi peuvent contribuer à la fois le magnésium et les vitamines B.

3 : Apporter du zinc. L’un des symptômes de la carence en zinc se traduit par une baisse ou même une perte du goût. Le manque de zinc dans une pathologie virale pourrait amplifier l’atteinte des récepteurs olfactifs par le virus. Ce qui se traduit par la perte de l’odorat. Il semble donc utile de se supplémenter en zinc avant, pendant et après l’infection. Le zinc intervient également dans la régulation de l’immunité, et il limite les risques de pathologies auto-immunes. On peut conseiller de ce fait 2 gélules tous les soirs d’ Oemine Zinc Krill, qui associe le Zinc à de la poudre de krill. Cette poudre lyophilisée apporte en parallèle des acides aminés, indispensables aux muscles et au cerveau (glutamine, leucine, isoleucine, acide aspartique).

4 : Apporter des vitamines A et D : en période de convalescence la vitamine A est utile car elle permet de régénérer les muqueuses. Ceci est d’autant plus utile que les parois muqueuses des bronches et de l’intestin ont été irritées. La vitamine A va permettre de récupérer une hydratation correcte à la fois de la peau et des muqueuses. Quant à la vitamine D, elle sert à régénérer les tissus et à réguler l’immunité. Ces deux vitamines se retrouvent dans l’huile de foie de morue et de flétan. On conseillera ainsi une cure de 2 capsules d’Oemine AD (morue/flétan) pendant les trois mois qui suivent une atteinte virale, quelle qu’elle soit.

La convalescence : quelques plantes utile.

Enfin il y a des plantes qui sont utiles lors de convalescence. Elles servent à retrouver du tonus. Bien entendu, leur emploi nécessite le conseil d’un professionnel de santé spécialiste de phytothérapie, notamment si l’on a de la tension. Ces plantes faisaient l’objet autrefois de préparations magistrales dans les hôpitaux : on faisait par exemple le vin tonique.

Sont notamment intéressantes les plantes suivantes : le cola, l’anis, la cannelle. Elles sont regroupées dans un complément tonifiant, Oemine Tonic, que l’on peut prendre à la dose de 3 gélules le matin.

On peut leur ajouter selon les besoins : le ginseng, l’angélique, la rhodiola, sous forme d’extraits hydro-alcooliques de teintures  mères (HATM). On prend en principe 50 gouttes le matin. 

Autrefois on recommandait également les hydrolats alimentaires comme l’hydrolat de cannelle, de menthe, de romarin ou de thym. Ces hydrolats contiennent non pas des huiles essentielles, puisque il s’agit d’une extraction aqueuse, mais des molécules aromatiques solubles dans l’eau, dont l’action est plus subtile et douce. Ils sont revigorant et stimulent chacun une des principales fonctions de l’organisme. La cannelle agit sur la circulation, le romarin sur le foie, la menthe sur l’intestin et le thym sur l’intestin.

——

La convalescence : utilité de l’hydrolat de cannelle.

L’hydrolat de cannelle possède un arôme tonique.
Selon François Fabre « l’eau de cannelle est employée comme cordial et stomachique, contre les gaz, les coliques, les maux de nerfs, etc. Elle favorise l’action expulsive des poumons et facilite l’expectoration, dans les cas où la sécrétion est très abondante et où le tissu a éprouvé un ramollissement ou encore est le siège d’une congestion. On le donne à la dose de 15 à 60 grammes : 1 à 4 cuillères à soupe par jour.[1] »

Usage interne
Il favorise la digestion et apaise les effets des excès alimentaires. Contre les fermentations intestinales et les gaz. Il aide à expulser les sécrétions bronchiques lorsqu’elles sont trop abondantes.
Conseil d’utilisation interne : une cuillère à café après les repas dans un verre d’eau ou dans une infusion de mauve ou de tilleul.

Action psychique.
L’hydrolat de Cannelle restaure la joie de vivre et redonne goût à la vie. C’est un tonique et un aphrodisiaque doux. Il renforce le tonus émotionnel tout en l’équilibrant, ce qui est favorable aux personnes fatiguées nerveusement. 1 cuillère à soupe dans 1 L d’eau. Boire le mélange entre les repas, par périodes de 8 jours par mois.
En cuisine.
Jus de pomme à la cannelle ; 1 demi-cuillère à café d’hydrolat de cannelle dans un verre de jus de pomme bio.
Dessert parfumé à la cannelle : 1 cuil à café rajoutée après la cuisson, juste au moment du service, pour aromatiser une tarte aux pommes, un gâteau de riz aux raisins, etc.  
Précaution d’emploi : cet hydrolat est déconseillé durant la grossesse et l’allaitement, ainsi que chez l’enfant de moins de 5 ans.


La convalescence : activité physique et exercices respiratoires.

Enfin il ne faut pas oublier l’hygiène physique indispensable à la récupération d’une fonction cardio-respiratoire correcte. Pour cela on peut avoir recours à plusieurs techniques respiratoires et demander conseil à un kinésithérapeute ou un ostéopathe.

Exemple d’exercice : Travailler l’inspiration pour augmenter la capacité respiratoire et ouvrir correctement la cage thoracique. Tout en se redressant, la tête légèrement en arrière, vous inspirez profondément, vous bloquez la respiration quelques instants, puis vous exhalez lentement. Faire cela plusieurs fois dans la journée, sans forcer, par séquence d’une dizaine de respirations.

Travailler l’expiration en veillant à vider les poumons le plus possible. On peut s’aider pour cela de la respiration abdominale qui consiste à rentrer le plus possible le ventre pour permettre au diaphragme une poussée correcte dans la cage thoracique. Puis ensuite bomber le ventre avant d’effectuer l’inspiration suivante.

Des études récentes viennent de montrer également que la pratique du chant peut réduire les séquelles respiratoires après une infection respiratoire telle que celle de la COVID.


[1]François Fabre. Dictionnaire des dictionnaires de médecine français et étrangers,…tome 2 p.280, 1850