La fatigue de printemps
Avec le printemps, la nature tout entière reprend une activité intense ; dans le règne végétal, de nombreux changement s’opèrent afin de préparer un nouveau cycle. C’est aussi une vraie renaissance dans notre organisme. Mais il lui faut s’adapter, modifier son métabolisme, relancer son activité physique.
Ainsi près d’une personne sur deux aurait des difficultés au printemps et se plaindrait de fatigue printanière : marquée par des difficultés à se lever le matin, un manque de concentration, cette fatigue va ensuite s’associer fréquemment à des allergies printanières.
Quels sont les conseils et les compléments utiles à l’entrée du printemps ?
1 / Faire un peu plus d’exercice physique et s’oxygéner.
Durant l’hiver on sort moins, et comme on a moins d’activité, le corps consomme moins d’oxygène. Avec le printemps, il faut donc réhabituer l’organisme à une activité physique plus régulière. Il aura donc besoin d’un surplus d’oxygène. Dès le matin, il est conseillé de prendre un bon bol d’air, d’ouvrir les fenêtres, d’aérer la maison.
2 / S’exposer au soleil matin et soir, même un peu, pour stimuler les hormones de l’éveil.
Le soleil stimule les hormones de l’éveil, et le fait de s’exposer dès le matin rééquilibre notre organisme avec le cycle de l’hormone du sommeil sécrétée par la pinéale, et qui est réglée sur la durée du jour et de la nuit, avec un maximum hivernal qui induit en quelque sorte le phénomène d’hibernation : ralentissement des fonctions vitales, engourdissement, envie de dormir dans la journée.
C’est au printemps que la durée du jour augmente le plus rapidement, avec près de 4 minutes d’ensoleillement en plus tous les jours, soit près d’une demi-heure par semaine. C’est ce qui nous rend plus euphorique, mais encore faut-il que notre corps puisse s’y adapter sur le plan physique.
3 / Prendre des plantes pour s’adapter à ces changements.
Parallèlement, il est possible de commencer à prendre de petites doses de plantes adaptogènes, en les augmentant peu à peu jusqu’à la dose minimale efficace. Cela diminue la sensation de fatigue et rééquilibre notre horloge biologique qui est encore réglée sur l’hiver. On peut ainsi conseiller la prise de Oemine ENERGY, une composition à base d’extraits hydro-alcooliques qui allie 3 plantes adaptogènes, le ginseng, la rhodiola et l’éleutérocoque, à une plante tonique et anti-inflammatoire utile au printemps, l’extrait d’églantier. On peut prendre de 10 à 50 gouttes le matin.
4 / Lutter contre les carences induites par le changement d’activité.
Le magnésium, c’est certainement au printemps qu’on en manque le plus. Sa carence se traduit par fatigue, insomnie, anxiété, maux de tête, nervosité, tendance à la spasmophilie, fourmillements aux extrémités. Son action s’exerce sur les muscles, le système nerveux, en particulier le système neurovégétatif, et le cœur. Or ce sont ces organes qui sont le plus sollicités à cette saison. On peut conseiller la prise d’un magnésium marin associé à des huîtres, qui apporteront de la taurine, un acide aminé soufré qui potentialise l’action du magnésium : par exemple Oemine Magnésium Huître, 3 gélules au repas du soir 20 jours par mois.
L’iode également est utile à cette saison pour augmenter le métabolisme énergétique. L’iode est aussi indispensable aux fonctions de l’ensemble des glandes endocrines, et pas seulement de la thyroïde. Les signes de la carence sont : frilosité, fatigue, troubles métaboliques avec surcharge en graisse et en eau, tendance aux infections, paresse intellectuelle, hypersomnie, manque d’énergie, lymphatisme ; ce sont un peu tous les signes de la fatigue de printemps. Si l’on veut se supplémenter, il vaut mieux choisir un complément qui soit titré en iode, afin de ne pas dépasser les besoins quotidiens : par exemple Oemine Iode Algues : 2 gélules le matin.