Je réduis mon surpoids sans passer par un régime
Pour conserver une bonne santé, il est impératif de conserver un poids stable et proportionné à sa taille. Les régimes pour réduire le surpoids sont nombreux, et bien souvent inefficaces car suivi de rebonds. Ils sont également souvent inutiles ; surtout quand on sait qu’il existe une inégalité devant l’assiette et que le régime seul ne suffit pas à faire maigrir. Même s’ils fonctionnent un certain temps, ils sont souvent suivis de rechute et de rebond du surpoids catastrophiques.
Le risque des régimes : c’est de provoquer une augmentation durable de l’appétit. Or on a découvert aujourd’hui pourquoi ces régimes provoquent des fringales suivies de grignotages intempestifs durant toute la journée.
Une autre approche pour arriver à maigrir consiste à agir sur la satiété elles-même. La faim et la satiété sont en fait des perceptions induites par des hormones. L’une de ces hormones, la ghréline, stimule les centres nerveux profonds du cerveau liés au circuit de la récompense. Elle provoque ainsi un état de satisfaction et de compensation affective, comme cela se passe avec les drogues à l’origine de dépendance, ou avec l’alcool et le sucre. Cette hormone procure une satisfaction induite par le remplissage de l’estomac par la nourriture. Par ailleurs, elle favorise parallèlement le stockage du gras. Elle augmente donc la graisse dans les tissus adipeux.
Chez les personnes qui mangent beaucoup et qui stockent, il y a donc surtout un déséquilibre hormonal. Et c’est l’élévation de cette hormone de la faim qui va faire le plus souvent échouer le régime. Or, on a constaté que certaines fibres induisent une satiété naturelle parce qu’elles font baisser la ghréline, cette hormone qui donne l’appétit. C’est le cas par exemple des fibres de figue de barbarie ou de certains prébiotiques comme l’inuline d’agave.
Cette hormone va également dépendre d’un certain nombre de facteurs à la fois psychosomatique et liés à l’hygiène de vie. Voici donc à titre d’exemple quelques conseils pour aider à maigrir en se basant sur l’amélioration de la satiété :
Les 9 règles pour perdre du poids :
Déshabituer l’estomac au remplissage, en diminuant, très progressivement, la ration alimentaire. L’estomac reprendra ainsi peu à peu sa tonicité et diminuera automatiquement le volume nécessaire de remplissage. C’est ce que l’on recherche par la chirurgie bariatique chez les grands obèses (réduction du volume de l’estomac).
Manger lentement et se concentrer sur le goût des aliments. Le fait d’insaliver convenablement les aliments avec l’amylase salivaire favorise la perte de poids. La prise alimentaire, même quand elle est peu abondante, favorise aussi la satiété de manière autonome lorsqu’elle est associée à une intense mastication.
Diminuer peu à peu les rations de produits gras et sucrés. Car il ne faut pas se priver brusquement d’aliments gras et sucrés. Le problème des personnes en surpoids, c’est qu’elles se sont habituées à des doses importantes de ces types d’aliments, si bien que les centres cérébraux de la récompense et de la satisfaction du désir ont augmenté leur niveau de perception pour ces aliments-là. Un repas qui aurait un trop faible index glycémique ne suffit donc plus à stimuler ces centres des affects, et il induit un comportement compulsif, soit pendant la digestion, soit au repas suivant. Il y a alors un désir incontrôlable d’augmenter la charge glycémique qui procure la satisfaction recherchée. Il ne faut donc pas modifier trop vite nos habitudes alimentaires, mais réduire progressivement les quantités en aliments gras et sucrés.
Commencer tous les repas par des crudités, et manger plus souvent des légumineuses. C’est là que se trouvent les fibres qui favorisent la satiété. Il faut donc s’efforcer de manger plus de légumes. Souvent, ils sont délaissés car ils sont mal préparés et donc peu goûteux. On peut par exemple faire des soupes de légumes. On peut aussi les associer à des hydrolats culinaires bio, qui non seulement donnent du goût mais agissent aussi sur la satiété et la détoxification (voir des exemples d’hydrolathérapie).
Éviter les produits contenant des arômes de synthèse et des édulcorants. Les plats contenant des édulcorants ou des produits allégés n’entraînent aucune satiété ; ils favorisent au contraire la suralimentation et en fin de compte font grossir davantage. Les arômes de synthèse quant à eux faussent le goût et perturbent le circuit de la récompense, tout en créant une addiction. Il faut rendre tout son rôle au sens de l’olfaction, qui participe de manière importante à celui du goût. Car il sert aussi à réguler les prises alimentaires en favorisant le plaisir (exemple : commencer un repas par une cuillère à café d’hydrolat culinaire de géranium ou de rose biologique).
Remplacer les boissons sucrées par des infusions, du jus de fruits frais et de l’eau . Les boissons sucrées entretiennent l’addiction pour le sucre et favorisent la sécrétion d’insuline qui augmente le stockage du gras. La mauvaise habitude des sirops ou des jus de fruits concentrés sucrés transforme le phénomène de la soif, qui est alors associée à un besoin de sucre (sur la digestion ou pendant le repas, on peut ajouter de l’hydrolat de menthe biologique ou de thé vert dans une infusion de thé vert).
Prendre des collations fractionnées entre les repas, avec des pommes ou des fruits avec leur peau. Si l’on saute des repas ou si l’on ne mange rien au petit déjeuner, on est certain d’avoir des fringales, avec des montées d’insuline qui mobilisent les sucres de réserve et augmentent le stockage du gras. Les repas qui suivent sont alors totalement stockés. Il vaut donc mieux fractionner les prises alimentaires, car cela régule également la satiété et évite la suralimentation.
Se détendre avant de passer à table, effectuer des exercices de relaxation voire de méditation, et ne pas évoquer ses soucis à table. Les états dépressifs entraînent une stimulation involontaire des besoins en aliments gras et sucrés. Car plus le niveau de dépression est élevé, moins les personnes sont capables de distinguer si les aliments sont plus ou moins gras. En revanche, le degré d’anxiété rend la perception pour les goûts amers et sucrés plus intense. Ceci permet de comprendre pourquoi les états anxieux, légèrement dépressifs, font que la personne mange plus gras sans s’en rendre compte et privilégie le sucré au dépend de l’amer.
Éviter de manger devant la télévision. Le stress et l’anxiété qui sont induits par des images ou des nouvelles désagréables perturbe les signaux de satiété venant de l’estomac. Le cerveau affectif qui est ainsi agressé compense alors par de la nourriture. De plus en concentrant son attention sur autre chose que la nourriture, on mange sans s’en rendre compte, si bien que la satisfaction liée au repas n’apparaît pas.
3 compléments qui aident à mincir :
Pour mieux digérer et aider le Microbiote intestinal par un apport d’amylase : Oemine DIGEST, 2 gélules aux 2 grands repas.
Pour favoriser la satiété : Oemine SVELTE, 2 gélules avant les 3 repas : un complément alimentaire à base de fibres de nopal et de figue de barbarie, avec du chrome et du thé vert. Ses fibres ont un double effet : augmentation de la satiété et diminution de la nourriture absorbée. Voir comment mincir sans régime
Pour réduire la charge glycémique : Oemine CHROME PISSENLIT, 2 gélules aux 3 repas.
Pour drainer et éliminer les toxines: un verre à jeun tous les matins de Oemine SEVE DE BOULEAU au macérât glycériné de bourgeons de cassis, pendant 20 jours.