Docteur Dupont, ancien chef de clinique de nutrition.
La dysménorrhée est un terme qui qualifie un ensemble de troubles douloureux qui précède ou accompagne les règles. Cela touche une femme sur deux, et même plus si l’on envisage les douleurs faibles. Il s’agit en fait d’un simple trouble fonctionnel de l’utérus, qui peut parfaitement être amélioré par l’utilisation de quelques plantes ayant une affinité pour l’utérus.
Avant toute chose, il faut prendre l’avis d’un gynécologue pour éliminer toutes les causes pathologiques (grossesse extra-utérine, infections des trompes ou de l’utérus, fibrome, etc.) ; notamment en cas de persistance de ces douleurs ou de la survenue de douleurs récentes et importantes. Il s’agit alors de dysménorrhées dites secondaires, où les règles deviennent de plus en plus douloureuses chez une femme qui auparavant n’en souffrait pas.
En dehors de ces cas pathologiques, il s’agit donc le plus souvent de dysménorrhées essentielles. La douleur se situe dans le bas ventre, de crampes irradiant dans le dos, s’accompagne de malaises, de nausées, parfois de vomissements. Les troublent surviennent de manière régulière, soit quelques jours avant la date présumée des règles, soit les 3 premiers jours des menstruations. Chez certaines femmes elles durent pendant toutes les règles avec des coliques, parfois même de la diarrhée. Enfin il n’est pas rare que les règles douloureuses s’accompagnent de crise de foie et de mal de tête.
Ce trouble est lié à un mauvais écoulement des règles. Le flux menstruel peut en effet être perturbé soit par la présence de caillots, soit par une congestion trop importante de l’utérus. La dentelle utérine qui en est la partie interne (endomètre) et qui s’évacue lors des règles peut aussi mal se détacher, et favoriser un saignement et une inflammation douloureuse. Les douleurs sont donc essentiellement liées à une mauvaise circulation du sang dans l’utérus. L’organisme, pour se protéger et éviter une hémorragie, a en effet tendance à sécréter des prostaglandines (PGe2) qui vont contracter l’utérus et provoquer la douleur. Suite de l’article