Accident nucléaire – iode et thyroïde

Que faut-il faire pour s’en protéger ?

L’iode est un élément indispensable à la vie. Dans sa forme organique, c’est-à-dire organisé par le règne vivant végétal, il est capté naturellement par la thyroïde qui en est avide. La glande l’incorpore dans ses hormones, ce qui permet de maintenir l’ensemble du métabolisme, les fonctions vitales et l’idéation. Lorsque l’organisme est contaminé par de l’iode radioactif ou de l’iode synthétique (iodure de potassium) la glande se dérègle, des anticorps apparaissent, puis des nodules, et enfin dans les cas extrêmes un cancer.

Pour prévenir ces troubles il est donc important de saturer régulièrement la glande en iode végétal. Pour ce faire, il suffit de prendre quotidiennement la dose recommandée, qui est de 150 microgrammes d’iode naturel. Il faut à ce sujet attirer l’attention sur le fait que l’iodure de potassium, d’origine synthétique, est quant à lui toxique pour la glande puisque des dizaines de publications internationales ont permis de savoir que cet iode chimique provoque des thyroïdites et favorise le cancer de la thyroïde.

S’il arrivait que l’on ait connaissance d’une contamination atmosphérique par l’iode radioactif, il ne serait pas alors raisonnable de supplémenter la population en iodure de potassium. D’ailleurs, il serait malheureusement trop tard, car le temps que la population soit prévenue,  la thyroïde de tout un chacun serait alors rapidement contaminée. Sauf si l’annonce est faite assez tôt et que l’on a le temps de prendre de l’iode sous forme naturelle, mais il en faut de grandes quantités.

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