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Publié le févr. 1, 2014 dans Conseils Santé

Calculez votre Index Glycémique

Inégalité devant l’assiette.

Divers facteurs influencent l’IG ; le choix des aliments sucrés à fort IG ne serait pas forcément le fait d’un choix volontaire, mais serait plus comportemental et en partie héréditaire.

L’alimentation de la mère influence grandement l’issue de la grossesse et les appétences de l’enfant pour le sucre. C’est pour cela qu’on devrait conseiller un régime alimentaire à faible IG pendant la gestation pour stabiliser la glycémie maternelle et réduire le poids de naissance du bébé. Chez les personnes habituées au sucre, l’augmentation de l’IG augmente parallèlement l’activité des centres cérébraux de la récompense et de la satisfaction du désir. chez des adultes obèses aux Etats-Unis, on a démontré qu’un repas qui aurait un trop faible index glycémique ne suffit pas à stimuler ces centres des affects, et induit même un comportement compulsif,  soit pendant la digestion, soit au repas suivant. Il y a alors un désir incontrôlable d’augmenter la charge glycémique qui procure la satisfaction recherchée.

Les états dépressifs entraînent une stimulation involontaire des besoins en aliments gras et sucrés. On a fait visionner à 80 patients des vidéos de films tristes, gais ou anxiogènes ; tout en évaluant les critères de l’humeur qui suivent ces séances, et en mesurant les stimuli oraux à diverses saveurs. Ainsi, plus le niveau de dépression est élevé, moins les personnes sont capables de distinguer les aliments plus ou moins gras. En revanche le degré d’anxiété rend la perception pour les gouts amers et sucrés plus intense.  Ceci permet de comprendre pourquoi les états anxieux, légèrement dépressifs, font que la personne mange plus gras sans s’en rendre compte et privilégie le sucré au dépend de l’amer.

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