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La trachéïte

Les soins naturels de la trachéite
(il vous faut bien sur d’abord consulter votre médecin qui vous prescrira si c’est nécessaire des antibiotiques)

les compléments naturels complémentaires font appel à des plantes émollientes et antitussives, des antiviraux, voire antibactériens si nécessaire.

LES EMOLLIENTS n’ont pas un effet immédiat. Ils ne sont ni antalgiques, ni anti inflammatoires, ni antitussifs. C’est pourquoi on pense souvent qu’ils ne sont pas utiles, raison pour laquelle la médecine les a souvent délaissés. Ce qui est une erreur. Les plantes émollientes ont pour action d’amollir et de fluidifier les mucosités. Voilà comment les anciens les définissaient : des plantes qui attirent l’humidité par leur mucilage doux, ce qui permet de relâcher les tissus fibreux trop tendus et enflammés, de produire un mucus fluide et apaisant. Ces plantes agissent autant sur les muqueuses ORL que sur celles des poumons et de l’intestin. Parmi celles-ci, on peut citer la mauve et l’érysimum. Comme complément qui contient ces plantes avec d’autres, on peut utiliser Oemine Dou : 3 gélules au coucher. Il faut en faire des cures de 20 jours minimum. Et si la trachéite est chronique, prendre cela en continu au moins 4 à 6 mois.

Drosera rotundifoliaLES ANTITUSSIFS. Deux plantes sont spécifiques de la toux quinteuse trachéale : le drosera et le grindelia. Elles peuvent être utilisées ensemble ; par exemple la forme hydro-alcoolique : 50 gouttes 3 fois par jour de Drosera HATM et de Grindelia HATM. Ces plantes, sous cette forme, ont une action antispasmodique, notamment dans les toux coqueluchoïdes (salves de toux quinteuses et sèches avec spasme et sensation d’étouffement). La durée de la prise est d’environ 8 à 15 jours.

Les PLANTES fébrifuges et anti-inflammatoires : la plus utile est certainement la matricaire. On peut par exemple prendre Oemine Feb, 2 gélules toutes les 4 heures pendant la phase aiguë, pendant 3 à 4 jours, puis 2 matin et soir pendant 20 jours.

L’HOMÉOPATHIE : on peut utiliser notamment chez l’enfant où il n’est pas possible de prendre d’alcoolat : 5 granules 3 fois par jour de Drosera 4CH et de Grindelia 4CH contre la toux. A cela, ajouter Ferrum phosphoricum 4ch pour l’inflammation : 5 granules matin, et Aconitum  4CH 5 granules le soir, si la toux est associée à des frissons et à un état fébrile. Et Ipeca 4ch 5 granules, si sifflements et tendance aux spasmes.

Le miel et la propolis peuvent aussi faire partie de l’arsenal de soins naturels, ainsi que l’extrait de pépin de pamplemousse et les huiles essentielles ; mais il faudra choisir celles qui ne sont pas irritantes : la lavande et la marjolaine en inhalation peuvent être utiles : 3 gouttes de chaque dans un bol à inhaler.

Si l’on est en période d’incubation, ou en phase de début, et si l’on pense à une cause virale, on peut utiliser le complexe Rhuphybio en inhalation comme anti-viral. Mais il n’agira pas sur la toux. Ce complexe d’huiles essentielles ne doit pas être utilisé chez l’enfant de moins de 5 ans, mais on peut en mettre 3 gouttes dans un bol d’eau chaude dans la chambre, ce qui aura un effet bénéfique par la simple vapeur aromatique qui s’en dégage.