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Publié le mai 29, 2015 dans Conseils Santé

Intolérance au sucre

L’intolérance au sucre – ou plutôt au glucose – est un état fonctionnel qui peut précéder le diabète, et qui entre dans le cadre du syndrome métabolique. Il s’agit d’un dérèglement du pancréas, dont les sécrétions sont inadaptées à l’apport de glucides alimentaires. Il faut s’en occuper rapidement, avant que cela ne se transforme en diabète ou en obésité avec surcharge du foie.

Cette intolérance est généralement précédée par des hypoglycémies fonctionnelles. Elles surviennent après l’absorption de sucre, et sont marquées par des troubles : malaise général, fringale brutale, troubles de concentration, fatigue, fourmillements, troubles visuels. Ces hypoglycémies ne surviennent pas lors de l’effort physique, mais bien après la consommation de sucre pur. Cela peut aussi se traduire, après le repas, par de la simple somnolence.

L’intolérance au sucre est confirmée par une prise de sang après absorption de glucose ; ce que l’on nomme l’hyperglycémie provoquée. On donne à boire 1 gramme de glucose par kg de poids, et on mesure la glycémie. En cas hypoglycémie fonctionnelle, la glycémie sanguine peut descendre en dessous de 0,60 g/l. Cela traduit une augmentation de la réactivité du pancréas qui sécrète trop d’insuline. Puis comme l’insuline ne joue pas son rôle naturel, ce trouble peut se compliquer d’intolérance au sucre. Dans ce cas il n’y a plus d’hypoglycémie, car le pancréas a épuisé des réserves d’insuline ; il ne s’adapte pas assez aux changements brusques de la glycémie, et la prise de sucre va être suivie d’une montée d’hyperglycémie. C’est alors un état de diabète de type 2 débutant : la glycémie à jeun oscille entre 1,10 et 1,30 g/l, et si l’on fait une hyperglycémie provoquée, elle peut dépasser 1,60 g/l, voire 2 g/l, dans les deux heures qui suivent.

La personne devient alors vraiment intolérante au sucre. Avec pour conséquence l’apparition progressive d’un syndrome métabolique, qui associe une augmentation à la fois de la glycémie, des triglycérides, du mauvais cholestérol et parfois même de l’acide urique ; les conséquences de ce syndrome étant la survenue de maladies cardiovasculaires et hépatiques.

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