Excès de prolactine et hypothyroïdie : Lors de stress affectif intense, outre une insuffisance en progestérone il peut y avoir un excès hormonal fonctionnel hypophysaire en prolactine. Cela peut se voir notamment chez les femmes hypersensibles. Sans que cette augmentation de prolactine soit pathologique, elle va agir sur le moral et les comportements émotionnels affectifs. Elle est également reliée à l’hormone qui stimule la TSH (hormone hypophysaire de stimulation de la thyroïde). Celle-ci va alors augmenter parallèlement ce qui fait évoquer une hypothyroïdie. S’il y a vraiment l’association excès de prolactine et hypothyroïdie, cela se traduit par de la fatigue avec difficulté à se concentrer, besoin de dormir et frilosité. Devant ces symptômes qui peuvent persister même en dehors du syndrome prémenstruel il faut supplémenter en iode naturel (surtout pas en iodure de potassium qui peut créer des thyroïdites) par exemple avec des algues titrées en iode.
Lorsque l’augmentation de la prolactine s’associe à un excès d’œstrogènes : le syndrome prémenstruel peut s’accompagner de migraines dites « migraines cataméniales » en fin de cycle, de tension mammaire, de gonflement des seins, avec à la limite de la mastose ou des kystes aux seins.
Excès d’œstrogènes : Quand le manque de progestérone s’associe à un excès d’œstrogènes : il y a alors des règles hémorragiques, une prise de poids, une carence en fer induite par les saignements avec fatigue chronique.
Excès d’androgènes et d’aldostérone des surrénales : le syndrome prémenstruel toujours lié à une carence en progestérone peut s’associer aussi à un excès des androgènes des surrénales, secondaire au stress : le type de stress est en général alors un stress de compétition, de lutte ; c’est lorsque la personne doit faire face à des conflits et des oppositions. Chez la jeune femme cela peut induire de l’acné, une hyperpilosité, des cycles irréguliers ou trop courts (inférieurs à 25 jours), une augmentation de la graisse abdominale. Au bout d’un certain temps cela peut favoriser peu à peu un épuisement de la fonction des surrénales ; car ces glandes ont besoin de toujours plus de progestérone. Ainsi l’association carence en progestérone et ralentissement des surrénales entraîne une perte d’énergie, des étourdissements, des trous de mémoire, de la fatigue. Tout ceci est aggravé par le stress.
Dans d’autres cas il peut y avoir un excès d’aldostérone. Cet excès favorise également l’acné et la rétention d’eau
Syndrome prémenstruel et troubles dysphorique
Le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) est une aggravation du syndrome prémenstruel. L’anxiété et des troubles du sommeil sont alors majeurs. Ils s’accompagnent d’une hyperémotivité compliquée de tendance dépressive. On retrouve des signes évoquant le burnout : perte d’intérêt, difficulté à se concentrer, indécision, démotivation, pertes de mémoire, puis inquiétude, perte de ses capacités morales et intellectuelles. la personne peut alors craquer nerveusement. Dans ces cas là il est possible de prendre du griffonia comme nous allons le voir avec quelques exemples d soins naturels.